Manifeste de Darmstadt, sur l’exploitation des éoliennes en Allemagne.

Ce document est traduit de l'allemand, Ce document se trouve sur le site http://www.eoliennes.net
Conférence de presse du 1er septembre 1998

A la conférence de presse, qui s’est tenue aujourd’hui la Bruning Str., Press Club à Bonn, « The Initiative Group » a présenté le Manifeste de Darmstadt, sur l’exploitation de l’Energie Eolienne en Allemagne.

Le manifeste, qui a été jusqu’à présent signé par plus de 100 conférenciers et écrivains universitaires, demande le retrait de toutes subventions, directe ou indirecte, afin de mettre fin à l’exploitation d’énergie éolienne.

Il déclare que l’exploitation de l’énergie éolienne encourage un type de technologie qui est dépourvu de tout sens, dans le but de fournir l’énergie, d’économiser les ressources, et de protéger le climat.L’argent peut être beaucoup mieux utilisé, en augmentant l’efficacité des centrales, en encourageant une consommation rationnelle de l’énergie, et en finançant la recherche scientifique des principes fondamentaux dans le domaine de l’énergie.

De nombreux citoyens, hommes et femmes sont très concernés en voyant la destruction progressive qui, résulte du nombre toujours croissant des « parcs éoliens ». Cette destruction concerne à la fois les paysages et nos villages et villes avec leurs alentours, dont l’aspect caractéristique reflète leur développement à travers l’histoire de nos civilisations.

Le manifeste de Darmstadt est destiné en particulier aux hommes politiques, à ceux qui sont concernés par notre bien-être culturel, aux organisations environnementales, et aux médias.

Mes salutations distinguées

     Prof. Dr. Lothar Hoischen

Prof. Dr. L. Hoischen
Renthof 25, 35037 Marburg
Tel./Fax 06421 66488
Prof. Dr. J. Weigl
Waldstr. 18, 64853 Otzberg
Tel. 06162 72269
Prof. Dr. O. Wolfrum
Neutsch 72, 64397 Modautal
Tel. 06167 355


Manifeste de Darmstadt, sur l’exploitation des éoliennes en Allemagne

Notre pays est sur le point de perdre un patrimoine précieux. L’expansion de l’exploitation industrielle de l’énergie éolienne s’est développée avec une telle force en quelques années, qu’il y a maintenant de grandes raisons de s’en inquiéter :Un type de technologie est en train d’être encouragé sans que son efficacité et ses conséquences aient été suffisamment évaluées.

La transformation industrielle de paysages culturels qui ont évolué depuis des siècles, et même de régions toutes entières, est maintenant permise.

Des éoliennes, sans aucune utilité écologique ou économique, et dont quelques unes ont 120 mètres de haut, et sont visibles à de nombreux kilomètres de distance, sont en train, non seulement de détruire le paysage caractéristique de nos plus belles régions et des lieux de vacances, mais également sont un effet aliénant tout aussi radical sur l’aspect historique de nos villes et villages, qui jusqu’à présent, ont eu des églises, des palais, et des châteaux comme traits distinctifs, donnant du caractère à un paysage très peuplé.De plus en plus de gens, sont obligés de vivre, de façon intolérable, près des machines de dimension écrasante. Des jeunes gens grandissent dans un monde dans lequel des paysages naturels ne sont plus que des restes tragiques.

La crise pétrolière dans les années 1970, a rendu tout le monde conscient du degré dans lequel les sociétés industrielles dépendent d’une source d’énergie garantie.

Pour la première fois, le public prit conscience du fait que les ressources du combustible fossile de la terre, sont limitées et pourraient être épuisées, dans un futur pas trop lointain, si elles continuent à être consommées sans restriction.

En même temps, on s’est aperçu des dégâts causés à l’environnement par la production et la consommation d’énergie. La mort des arbres due à la pollution, l’accident du réacteur nucléaire de Tchernobyl, l’héritage des déchets nucléaires qui s’accumulent sans cesse, les risques d’une catastrophe climatique, comme conséquence des émissions de dioxyde de carbone, tout cela est parvenu à la conscience publique, comme exemple d’une menace potentielle croissante.

Le vrai problème de la croissance de la population et par dessus tout, le phénomène d’utilisation croissante des terres, et la consommation des réserves d’eau potable, est cependant mis de côté, et considéré comme un phénomène marginal. Avec peu d’exceptions, ce n’est le sujet d’aucune action politique. Au contraire, l’intérêt public est même encore plus limité, se concentrant moins sur la consommation d’énergie comme un tout, et concentrant ses craintes et ses critiques principalement, sur la production d’électricité.

Bien entendu, les risques nucléaires, existent ici. Cependant, l’énergie électrique n’a qu’un rôle mineur dans le bilan des ressources énergétiques.

En Allemagne, les 3/4 de l’énergie utilisée proviennent du pétrole et du gaz. Mais, ce sont précisément les ressources énergétiques qui seront épuisées les premières.

S’il était vraiment question de s’inquiéter pour les générations futures, alors, il serait impératif de prendre une action décisive pour protéger les ressources de pétrole et de gaz naturel. Au contraire, on continue à utiliser le pétrole sans changement, et l’idée que nous ne laissons rien à nos petits enfants est chassé avec la vague présomption qu’il y aura un jour des substituts pour les combustibles fossiles.

D’un autre côté, le charbon anthracite et le charbon brun, qui sont les sources principales de l’énergie électrique, peuvent être obtenus à travers le monde avec une telle abondance, dans des gisements encore inexploités, que la production d’électricité est garantie, même avec une consommation croissante, pour des siècles, même pour une période qui dépasse mille ans.

En ce qui concerne l’épuisement des sources d’énergie des combustibles fossiles, le développement de production d’électricité par des éoliennes passe à côté du problème.

Quoique l’Allemagne ait pris le devant dans l’expansion de l’utilisation de l’énergie éolienne, il n’a pas été possible jusqu’à présent, de remplacer une seule centrale nucléaire ou une centrale au charbon. Même si l’Allemagne continue à poursuivre cette expansion, cela ne sera pas possible non plus, dans l’avenir :

L’électricité produite par des éoliennes est intermittente, puisqu’elle dépend de conditions météorologiques, tandis que la source d’électricité doit suivre la consommation à tout moment. Pour cette raison, l’énergie éolienne ne peut pas être utilisée d’une manière significative comme une alternative aux centrales conventionnelles.

De plus, on ne fait pas suffisamment attention au niveau de pollution. Jusqu’à il y a quelques années, c’était principalement les émissions de dioxyde de souffre des centrales utilisant le charbon, dues à un mauvais filtrage, qui ont causé des problèmes.

Actuellement, c’est surtout les véhicules qui polluent les écosystèmes des forêts avec l’oxyde de nitrogène et l’oxyde nitrique.En plus, l’efficacité des centrales s’améliore avec les progrès techniques. En conséquence, le niveau des polluants émis par unité d’énergie diminue. Ceci est également vrai des émissions de dioxyde de carbone, avec le résultat que la production d’électricité en Allemagne n’est responsable, aujourd’hui, que d’un cinquième des gaz ayant effet de serre.

La capacité d’énergie du vent est comparativement basse : les parcs éoliens modernes, avec des surfaces égales à un terrain de football, ne produisent que des fractions minuscules de l’énergie produite par des centrales conventionnelles.

Ainsi, avec plus de 5000 turbines éoliennes en Allemagne, moins de 1% des besoins en électricité est produite, ou seulement un peu plus d’un millième de l’énergie totale produite. De même, en matière de pollution, la contribution de l’énergie éolienne pour diminuer les gaz ayant effet de serre, est entre 1 et 2 pour mille.

En conséquence, l’énergie éolienne n’a aucune signification, dans les statistiques d’énergie ou les statistiques pour les gaz polluants ou ayant effet de serre.

En même temps, il faut tenir compte du fait que la croissance économique entraîne, de façon plus ou moins importante, une augmentation dans les besoins d’énergie.

Malgré tous les efforts de la technologie vers une efficacité plus grande dans la transformation et la consommation d’énergie, cela veut dire que, puisque l’énergie éolienne contribue si peu aux statistiques, elle fait une course qui est déjà perdue dans un système économique orienté vers la croissance.

A présent, la consommation d’énergie en Allemagne, croît à un taux d’environ 70 fois plus vite que le potentiel de production d’énergie éolienne.

Les effets négatifs de l’utilisation de l’énergie du vent, sont aussi sous-estimés que leur contribution aux statistiques est surestimée.

La chute de valeur des propriétés reflète la détérioration de la qualité de vie. Pas seulement dans des régions proches des éoliennes, mais dans tout le Schleswig-Holstein.

De plus en plus de gens décrivent leur vie comme insupportable, quand ils sont exposés directement aux effets acoustiques et optiques des parcs éoliens. Il y a des rapports sur des gens malades et incapables de travailler, il y a un nombre croissant de plaintes à propos de symptômes tels qu’irrégularités du pouls et états anxieux, qui sont reconnus comme effets des infrasons (sons de fréquences au dessous des limites normales de l’audition).

Le monde animal souffre également de cette technologie. Sur la Mer du Nord et la Mer Baltique, des oiseaux sont chassés de leur territoire d’élevage, de nidification et de nourriture. Les effets de ces déplacements sont également observés, de plus en plus, à l’intérieur des terres.

Du point de vue de l’économie nationale, le développement de l’énergie du vent est loin d’être « l’histoire à succès » dont on parle souvent. Au contraire, elle met une contrainte (tension) à l’économie, car elle est encore sans profit avec, d’un côté, un taux de rendement bas de l’énergie, et de l’autre, des investissements élevés.

Et cependant, comme résultat des conditions réglementaires qui ont été décidées, un capital privé et public a été investi à une grande échelle capital qui n’est non seulement plus disponible pour les mesures importantes de protection de l’environnement, mais aussi immobilise le pouvoir d’achat . Ceci entraîne des pertes d’emploi dans d’autres secteurs.

La seule façon à laquelle les investisseurs peuvent réaliser leurs profits exceptionnellement élevés, résulte du niveau de paiement de l’électricité produite par le vent, qui a été fixé par la loi, et qui représente plusieurs fois la valeur réelle du marché et par la dépréciation fiscale.

Depuis plus de vingt ans maintenant, les politiciens allemands, ont des pressions pour réagir à des problèmes urgents concernant l’environnement et les mesures préventives, et ont encouragé une évaluation gravement erronée de l’énergie du vent.

Ceci a permis à l’usage de l’énergie du vent, d’être établie aux yeux des opinions publiques comme une sorte de solution totale, qui, en principe, contribue de façon décisive, à l’obtention d’un environnement propre, et d’une production d’énergie garantie pour le futur, et qui permet d’éviter une catastrophe climatique et des dangers nucléaires.

Cette image fausse soulève des espoirs, et a pour résultat, l’acceptation générale de l’énergie du vent, qui est renforcé par le fait que l’on n’attend pas des gens, qu’il fasse des économies.

Les effets négatifs de l’industrie de l’énergie du vent dans notre population très peuplée, sont supprimés, la connaissance scientifique est ignorée et il y a un tabou sur la critique. Seuls quelques uns veulent s’éloigner de ces tendances politiques et sociales.

Après avoir combattu pendant des décennies avec des engagements importants pour la préservation de nos campagnes, la majorité des grandes organisations pour la protection de la nature, reste inactive à regarder sa destruction.

En plus de groupes d’exploitants irresponsables, une politique orientée vers un succès à court terme, a pu dégager la voie de la manière suivante :

En raison des amendements aux lois de planification, et à la loi sur la conservation de la nature, notre pays n’est presque pas protégé de l’exploitation de l’énergie du vent, et de ce fait laissé à la merci de l’exploitation matérielle par l’investissement du capital. En même temps, les gens qui sont directement exposés à cette technologie qui est hostile à l’homme, ont dans une large mesure été privés de leur garantie constitutionnelle, d’avoir leur mot à dire dans le développement de l’environnement où ils vivent.

Comme tous les efforts pour influencer ceux qui ont des responsabilités politiques ont été sans succès, les signataires de ce manifeste n’ont pas d’autres solutions que de faire connaître publiquement leur préoccupations.

En considérant les dégâts sérieux qui menacent nos campagnes, qui ont évolué à travers l’histoire, et qui sont le fondement de notre identité culturelle, nous faisons appel pour mettre fin à l’expansion de la technologie du vent qui est sans raison d’un point de vue écologique et économique.

En particulier, nous demandons le retrait de toutes les subventions directes et indirectes à cette technologique. A la place, des fonds publics doivent être accessibles pour le développement de technologies plus efficaces, et pour la recherche d’un principe de base, susceptible de fournir des solutions réelles aux problèmes de production d’énergie, de façon durable et respectueuse pour l’environnement.

Nous lançons un avertissement contre la promotion dépourvue de critique, d’une technologie qui peut à la longue avoir des effets contraires à la relation entre l’homme et la nature.

Nous sommes particulièrement concernés par un changement d’attitude qui est d’autant plus difficile à percevoir qu’il évolue lentement et qui fournit de moins en moins l’occasion de reconnaître l’importance pour un homme de vivre dans un environnement surtout dominé par le nature.


Liste des signataires

Prof. Udo ACKERMANN (Design)
Prof. Dr. Dr. h.c. Karl ALEWELL (Economics)
Prof. Dr. rer. nat. Rudolf ALLMANN (Mineralogy)
Prof. Wilhelm ANSER (Electrical Engineering)
Prof. Dr. Clemens ARKENSTETTE (Biology, Agricultural Science, Physiology)
Dr. Paed. Joachim ARLT (Science of Art, Landscape Aesthetics)
Prof. Dr. rer. nat. Benno ARTMANN (Mathematics)
Prof. Dr.-Ing. Eckhard BARTSCH (Geodesy, Landmanagement)
Prof. Dr. rer. nat. Bruno BENTHIEN (Geography)
Dr. jur. Manfred BERNHARDT (District President)
Prof. Dr. jur. Dr. jur. h.c. Karl August BETTERMANN (Jurisprudence)
Prof. Dr. agr. Dr. agr. h.c. mult. Eduard von BOGUSLAWSKI (Agronomy)
Prof. Dr. rer. nat. Reinhard BRANDT (Physical Chemistry)
Prof. Dr. rer. nat. Günter BRAUNSS (Mathematics)
Prof. Dr.-Ing. Stefan BRITZ (Mechanical Engineering)
Prof. Dr. Dr. phil. Harald BROST (Institute of Colour, Light and Space)
Prof. Dr. med. Joachim BRUCH (Industrial Medicine)
Günter de BRUYN (Writer)
Prof. Dr. phil. Dr. h.c. Hans-Günter BUCHHOLZ (Archeology)
Prof. Dr. rer.nat. Karl Heinz CLEMENS (Electrical Engineering)
Prof. Dr. phil. Dietrich DENECKE (Geoscience)
Prof. Dr. rer. nat. Dietrich von DENFFER (Botany)
Prof. Dr.-Ing. Frank DÖRRSCHEIDT (Automatic Control, Electrical Engineering)
Prof. Dr. Wolfgang DONSBACH (Science of Communication)
Prof. Thomas DUTTENHOEFER (Design)
Prof. Dr.-Ing. Rudolf ENGELHORN (Energy and Thermodynarnic Science)
Dr. techn. Hans ERNST (Electrical Engineering, National Economy)
Prof. Dr.-Ing. Horst ETTL (Mechanical Engineering)
Prof. Dr. Hermann FINK (English Philology, American Philology)
Prof. Dr. Hans Joachim FITTING (Physics)
Prof. Dr. med. Marianne FRITSCH (Internal Medicine, Rehabilitation)
Prof. Hans Jürgen GERHARDT (Electrical Engineering)
Prof. Dr. rer. nat. Gerhard GERUCH (Physics)
Prof. Dr.-Ing. Bernhard von GERSDORFF (Electrical Engineering)
Prof. Ph.D. H. S. Robert GLASER (Biology)
Prof. Dr. Gerhard GÖHLER (Political Science)
Prof. Dr. theol. Hubertus HALBFAS (Religion)
Prof. Dr. Erwin HARTMANN (Physics, Medical Optics)
Prof. Dr. rer. nat. Jürgen HASSE (Geography)
Dr. rer.nat. Günter HAUNGS (Technique of Precision Measurement)
Prof. Dr.-Ing. Horst HENNERICI (Mechanical Engineering)
Prof. Ulrich HIRT (Mechatronics)
Prof. Wolfgang HOFFMANN (Economical Information)
Prof. Dr. rer. nat. Lothar HOISCHEN (Mathematics)
Prof. Dr. med. Dr. rer. nat. Hans HOMPESCH (Hygiene, Micro-Biology, Pathology)
Prof. Dr. Dr. h.c. mult. Rudolf HOPPE (Inorganic Chemistry)
Prof. Dr. Peter KÄFERSTEIN (Thermodynarnic Seience, Energy Economics)
Prof. Dr. Dipl. Phys. Günther KÄMPF (Physics)
Prof. Dr. phil. Thomas KÖVES-ZULAUF (Archeology)
Dr. Christoph KONRAD (MdEP - Member of European Parliament)
Prof. Erhard Ernst KORKISCH (Area Planning, Landscape Architecture)
Prof. Dr. Dietrich KÜHLKE (Physics)
Prof. Dr.-Ing. Bert KÜPPERS (Electrical Engineering)
Prof. Dr.-Ing. Josef LEITENBAUER (Mining Academy)
Prof. Dr. phil. Otto LENDLE (Archeology)
Prof. Dr. rer. nat. Wilfried LEX (Information Science, Logic)
Prof. Dr. Horst LINDE (Architecture)
Prof. Dr. techn. Wladimir LINZER (Thermodynarnic Science)
Prof. Dr. rer.nat. Jörg LORBERTH (Chemistry)
Prof. Dipl.-Ing. Horst LOTTERMOSER (Mechanical Engineering)
Prof. Dr. Dr. h.c. Manfred LÖWISCH (Industrial Law)
Prof. Uwe MACHENS (Electrical Engineering)
Dr. Heike MARCHAND (Physics)
Prof. Dr. sc. phys. Dr.-Ing. Herbert F. MATARÉ (Physics, Electronics)
Prof. Dr. Krista MERTENS (Science of Rehabilitation)
Prof. Dr.-Ing. MOLLENKAMP (Mechanics of Fluids)
Prof. Dr. rer. nat. Hans MÜLLER von der HAGEN (Chemical Technology)
Prof. Dr. jur. Reinhard MUSSGNUG (Jurisprudence)
Prof. Dr.-Ing. Kurt NIXDORFF (Mathematics)
Prof. Werner A. NÖFER (Design)
Prof. Dr.rer. nat. Wolfgang NOLTE (Mathematics)
Prof. Dr. rer. nat. Paul PATZELT (Chemistry)
Prof. Dr. rer. nat. Siegfried PETER (Technical Chemistry)
Prof. Dr. rer. nat. Nicolaus PETERS (Zoology)
Prof. Dr. Dr. Hans PFLUG (Applied Geosciences)
Prof. Dr. Thomas RAMI (Physics)
Prof. Dr.med.Ludwig RAUSCH(Human Medicine, Radio Biology,Radiation Protection)
Prof. Dr. rer. nat. Michael von RENTELN (Mathematics)
Dr. phil. Karl Heinrich REXROTH (History)
Prof. Dr. Hans Erich RIEDEL (Physics)
Prof. Wilhelm RUCKDESCHEL (Mechanical Engineering)
Dr. med. Rolf SAMMECK (NeuroAnatomy)
Dr. phil. Monika SAMMECK (Psychology)
Prof. Dr. Hans SCHNEIDER (Jurisprudence)
Prof. Dr. Helmut SCHRÖCKE (Geosciences)
Prof. Dr.-Ing. Herbert SCHULZ (Electrical Engineering)
Prof. Dr.-Ing. Kurt STAGUHN (Art Paedagogy)
Prof. Dr.-Ing. Klaus STEINBRÜCK (Mechanical Engineering)
Prof. Dr.-Ing. Rudolf STEINER (Technical Chemistry)
Dr. h.c. Horst STERN (Television Journalist, Ecologist)
Botho STRAUSS (Writer)
Prof. Dr. rer.nat. Günter STRÜBEL (Geosciences)
Prof. Dr.-Ing. Manfred THESENVITZ (Mechanical Engineering)
Prof. Dr. rer. nat. Josef WEIGL (Botany)
Prof. Dr. med. Hans-Jobst WELLENSIEK (Medicine, Micro-Biology)
Prof. Dr.-Ing. Herbert WILHELMI (Thermodynarnic Science)
Prof. Dr. phil. Walter WIMMEL (Archeology)
Gabriele WOHMANN (Writer)
Prof. Dr. rer. nat. Jürgen WOLFRUM (Physics)
Prof. Dr.-Ing. Otfried WOLFRUM (Geodesy)
Prof. Dr. rer. nat. Peter ZAHN (Mathematics)

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